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Du 11 au 13 février, Tokyo 2020 accueillait 13 comités nationaux olympiques à son premier Open Days Event. Au programme : la visite du village et des sites olympiques. Gert Van Looy, Games Manager, Philippe Préat, High Performance Manager et Rudy Lahor Operational Manager se sont rendus à Tokyo pour se rendre compte sur place de l’avancement des préparatifs. « Tokyo est résolue à offrir les meilleures conditions aux athlètes et aux spectateurs », explique Gert Van Looy.

Le Japon n’en est pas à ses premiers Jeux Olympiques : Tokyo a déjà organisé les Jeux d’été en 1964. Les Nippons ont également accueilli les Jeux d’hiver en 1972 (Sapporo) et en 1998 (Nagano).

Gert Van Looy : « Les cérémonies d’ouverture et de clôture auront lieu au stade olympique de Tokyo. Ce tout nouveau complexe va être spécialement construit pour les Jeux d’été de 2020. D’une capacité de 80.000 places assises, cette construction sera très durable. En effet, le nouveau stade olympique aura un bilan carbone neutre et n’utilisera que des sources d'énergie renouvelables, notamment le photovoltaïque et l'éolien. Les eaux de pluie seront utilisées pour l'arrosage des terrains et l'évacuation des eaux usées. Les Jeux d'été 2020 sont déjà surnommés ‘The Green Games: Tokyo 2020’. Le stade olympique s'élèvera sur le site qui avait accueilli les Jeux de 1964. Lors des Open Days, nous avons pu constater que les travaux étaient déjà bien avancés. »

Les sites olympiques seront répartis en deux zones : la Zone Heritage et la Zone Tokyo Bay. De nombreux aménagements datant des Jeux de 1964 vont être rénovés pour les Jeux de 2020. Par ailleurs, de tout nouveaux stades seront érigés et le palais des congrès sera adapté pour la durée des Jeux.

Village olympique

Le village olympique sera installé sur l’île artificielle d’Odeiba, dans la baie de Tokyo, accessible en ferry et en monorail.

« La maquette du village olympique est impressionnante, explique Gert Van Looy. Le village est idéalement situé, près du centre-ville de Tokyo, mais à l’écart de son agitation, avec une vue magnifique. Il occupe une position centrale par rapport à la plupart des sites olympiques.»

Les épreuves de voile se tiendront toutefois à Enosima à plus ou moins 80km au Sud de Tokyo. Les épreuves de cyclisme sur route et de mountain bike à Izu une petite ville distante de plus ou moins 120km de Tokyo. Les skippers belges et les coureurs cyclistes ne séjourneront donc pas au village olympique, mais dans des hôtels proches de ces sites de compétition.

Transport durant les Jeux

Tokyo a une superficie de 2.188 km² et compte 13,62 millions d’habitants, soit 6224,8 habitants au km². Chaque jour, la population augmente de près de 2,5 millions d’unités avec les navetteurs qui viennent travailler et étudier en ville. En été 2020, il faudra y ajouter <nombre> athlètes, VIP, accompagnateurs et spectateurs. Cet afflux ne va-t-il pas occasionner des désagréments ?

« La ville absorbe chaque jour les déplacements de millions de personnes, explique Gert Van Looy. Les infrastructures sont déjà prêtes à accueillir tous ces touristes lors des Jeux de 2020. Lors des Open Days, le trafic était très fluide. Nous ne nous sommes jamais retrouvés bloqués, même le lundi. Tokyo possède aussi un excellent réseau métropolitain bien développé. Comme lors de tous les Jeux, les athlètes auront accès à des zones spéciales pour se rendre avec rapidité et efficacité sur les sites olympiques. »

À la recherche d’un site de stage pour Team Belgium

Les athlètes qui se préparent pour Tokyo 2020 vont devoir se rétablir du décalage horaire ; ils pourront s'acclimater et s’entraîner avant le début de la compétition. Gert Van Looy a profité des Open Days au Japon pour chercher un site de stage pour le Team Belgium. Le comité national olympique japonais les a guidés et conseillés.

« L'année passée, le COIB a conclu un ‘Memorandum of Understanding’ avec le Comité Olympique Japonais en vue des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, explique Gert Van Looy. Ce protocole d’accord est centré sur l’athlète. Cet accord de coopération visant le développement et l'épanouissement de l'athlète et son entraîneur évoque notamment des échanges de savoir-faire entre les deux Comités Olympiques dans plusieurs domaines : entraînement, médical, scientifique, dopage et marketing. C’est ainsi qu’en collaboration avec le CNO du Japon, nous avons visité quelques lieux de stages potentiels et nous restons en contact avec eux pour finaliser notre choix»