À Tokyo, pendant la période estivale, les températures atteignent en moyenne 31°avec une forte humidité relative. Sapporo, avec une localisation plus tempérée, pourrait-elle offrir une alternative pour le marathon et la marche athlétique?
Sapporo fut la ville hôte des Jeux Olympiques d’hiver en 1972. Capitale de l’île d’Hokkaïdo, cette préfecture la plus septentrionale du pays connaît des étés moins chauds de 5 à 6 degrés environ que Tokyo, à 800 km plus au Sud. Une délocalisation impliquerait donc des températures plus acceptables pour les athlètes.
Cette initiative destinée à offrir des conditions plus fraîches pour les épreuves d’endurance s’inscrit dans le cadre de mesures faisant partie d’un dispositif anti-chaleur plus large pour protéger athlètes, spectateurs et officials durant les Jeux.
Dans ce même contexte, d’autres mesures déjà adoptées devraient être implémentées sur les recommandations du groupe d'experts de la commission médicale et scientifique du CIO (dénommé groupe de travail du CIO), concernant les effets néfastes des phénomènes météorologiques, à savoir:
Athlétisme
Programmation des courses de 5.000m et plus lors des sessions de soirée et non plus de matinée, et heures de départ avancées pour les marathons et les épreuves de marche athlétique.
Rugby
Reprogrammation de tous les matchs en matinée avec fin avant midi.
Cyclisme
Report à 15h des heures de départ des épreuves de mountain bike.
Le groupe de travail du CIO a identifié le marathon et la marche athlétique comme les épreuves durant lesquelles les athlètes seraient plus particulièrement exposés à un stress thermique.