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Les Jeux Olympiques de la Jeunesse se sont terminés ce 18 octobre. Maité Beernaert qui a remporté l’or à Buenos Aires avec un saut à 6.31 m, a eu l’honneur de porter le drapeau belge lors de la cérémonie de clôture. Le flambeau est repris par le Sénégal pour 2022. Mais que retenir de ces JOJ édition 2018 ? Gert Van Looy, le chef de mission du Team Belgium, n’en retire que du positif.

« Le bilan au niveau sportif est très positif. On termine avec 9 médailles et la dernière est une deuxième en or. C’est très bien ! », se réjouit le Chef de Mission. « Pour les athlètes, je pense que c’est une expérience inoubliable. Tout ce qu’ils ont vécu ici les aidera dans leurs vies et dans la suite de leurs carrières. »

Ces Jeux ont été un succès populaire auprès des Argentins. « Au niveau des Jeux en eux-mêmes, c’est très positif également. L’ambiance dans les parcs et les stades était fantastique. Cela a donné une envergure  exceptionnelle à ces Jeux. »

La bonne ambiance était aussi au rendez-vous au sein du Team Belgium. « Le mélange des athlètes des différents sports s’est fait très naturellement. Tout le monde a fourni un bon travail et ça explique ces bons résultats. Bien évidemment, c’est la loi du sport, certains athlètes ont peut-être moins bien performé que ce qu’ils espéraient. Mais globalement au niveau sportif, on peut dire que c’est une très bonne édition. »

Quelques petits couacs ont été à noter, au niveau de la cuisine ou de la ponctualité des transports par exemple. « Le comité d’organisation a fait un énorme effort pour faire de ces Jeux un succès. Il y a bien évidemment eu quelques points un peu plus négatifs », explique Gert Van Looy. « C’est inévitable dans ce genre d’énorme événement. Mais dans l’ensemble ça a été un grand succès. Pour nous mais aussi pour le comité d’organisation. »

Ces Jeux de la Jeunesse c’était également l’occasion de voir évoluer les jeunes talents belges dans une compétition multidisciplinaire de niveau international « On a pu voir tous les athlètes dans des conditions de haut niveau et on peut en tirer pas mal de leçons. Ça va nous aider au niveau de l’évaluation du potentiel des athlètes », indique Gert Van Looy. « C’est un travail qu’on fait avec le COIB et les Communautés, afin de voir comment on peut les soutenir dans leur carrière. Pour Tokyo ce sera difficile, mais certains pourraient entrer en ligne de compte pour Paris 2024. »