Logo of Team Belgium

Emma Plasschaert a remporté lundi son deuxième titre de championne du monde de voile dans la catégorie Laser Radial (ICLA 6), trois après un premier sacre en 2018 à Aarhus. Cet été, l'Ostendaise avait pris la 4e place de l'épreuve olympique à Tokyo. La meilleure régatière belge a expliqué désormais se concentrer sur les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Elle s'est confiée mardi lors d'une conférence de presse à Gand.

"Ce titre mondial est arrivé de manière assez inattendue"a reconnue la double championne du monde. "Je fais le maximum à chaque course, même si on dépend parfois d'un concours de circonstances. La voile est un sport totalement imprévisible. À Oman, nous avons eu une semaine avec relativement peu de vent. Cela a entraîné une grande fluctuation des résultats des différents athlètes. Ce n'est que le dernier jour que je me suis assurée de la victoire. Un sentiment de bonheur", a dit Emma Plasschaert.

Plasschaert a manqué de peu le podium aux Jeux Olympiques lors de la course aux médailles. "Depuis les derniers JO, nous avons appris à ne pas tout miser sur un seul côté. Ma façon un peu conservatrice de naviguer me mettait parfois dans une position où je perdais beaucoup de chances. Le dernier jour du championnat du monde à Oman, j'ai pris suffisamment de risques avec le résultat que l'on connaît. Ce deuxième titre mondial compense la déception de Tokyo. Nous avons maintenant trois ans pour nous préparer pour les prochains Jeux Olympiques. Entre les deux, il y a encore des épreuves très importantes. Comme les championnats du monde à La Haye en 2023", a précisé Emma Plasschaert, 28 ans.

Les compétitions de voile des JO 2024 auront lieu à Marseille. "L'objectif est de nous entraîner très vite dans le sud de la France. Surtout pendant les mois d'été. De cette façon, nous pourrons nous entraîner dans les mêmes conditions que celles que nous aurons pendant les Jeux en 2024. Marseille devrait me convenir, je pense. J'ai entendu dire qu'il y a beaucoup de vagues là-bas, ce qui joue en ma faveur. Le fait que j'ai commencé pendant les championnats du monde à Oman, sans trop de stress, fait que je peux en profiter énormément. En raison de la pandémie, il n'y a pas de possibilité de faire une vraie fête. Mais je garderai cette expérience avec moi. C'est aussi la confirmation de mon titre mondial en 2018. Mon nouveau titre à Oman montre que ce n'était pas un coup de chance au Danemark."

Belga