Logo of Team Belgium

Jessie Kaps a décroché son billet pour Tokyo en devenant vice-championne d'Europe de tir à la carabine à air à 10 mètres le 24 mai à Osijek, en Croatie. "Je savais que j'avais le niveau pour me qualifier mais c'est un rêve d'y être parvenue. Gagner le droit de vivre les Jeux est plus important que ma 2e place à l'Euro. Même si c'est toujours agréable de bien performer. C'est une fierté de représenter le tir aux Jeux et de réaliser une bonne prestation pour attirer les jeunes vers ce sport."

Elle disputera la première compétition où le titre olympique sera décerné de ces JO dès le premier jour, le samedi 24 juillet. "Cela ne me déplaît pas. Comme cela je ne dois pas attendre, attendre, attendre. En plus, cela va mettre le tir sous le feu des projecteurs."

La Limbourgeoise figure au 19e rang mondial de sa discipline. Comme dans tout sport où l'objectif est d'atteindre une cible, il s'agit plus que jamais de rester maîtresse de ses nerfs.

"Ce qui va être déterminant à Tokyo ? Garder ma concentration et mon calme intérieur. La difficulté du tir est de parvenir à rester 'cool' et aborder la compétition tir par tir. La force mentale et la forme du jour, bien sûr, feront la différence. La plus calme va émerger", souligne l'étudiante en premier master de psychologie à l'UGent. A 23 ans, Jessie Kaps espère bien être encore présente dans trois ans à Paris.

"Oui, Tokyo sera une répétition générale pour Paris, même si les attentes seront moindres au Japon, ce qui peut être finalement à mon avantage. Je sais qu'il me reste du travail pour progresser, des petits détails au niveau de la concentration, de la gestion du stress. Le tir est une affaire de millimètres."

Évoquer le tir sportif en Belgique, c'est immanquablement évoquer Lionel Cox, le médaillé d'argent des Jeux de Londres (la plus belle performance de la délégation belge des JO de 2012), au tir à la carabine couché à 50 mètres. Un peu plus loin dans le temps, Frans Peeters au tir aux clays (trap) ramenait l'une des deux médailles en bronze obtenues par la Belgique à Séoul en 1988.

Une pression de plus pour la Tongroise, aujourd'hui installée à Westende ? "Je ne pense pas à cela. Chacun est différent."

Pour acquérir de l'expérience, elle dispute les compétitions de Bundesliga, les interclubs allemands, chaque année d'octobre à février. "C'est un grand plus au niveau de l'expérience." Un autre élément déterminent parmi les plus fines gâchettes.

Belga