La spécialiste du skeleton Kim Meylemans (25 ans) a connu sa "meilleure et plus stable saison". "Même si je n'étais souvent pas satisfaite du résultat", a-t-elle déclaré lors du stade du COIB de Rio Maior, au Portugal. Aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin (4-20 février 2022), Meylemans visera au moins une place parmi les huit premières.
"J'ai montré cette saison que j'avais toujours une chance de faire partie des huit premières", a déclaré la Limbourgeoise, qui a terminé neuvième lors des derniers Championnats du monde à Altenberg, en Allemagne.
"Finalement, je n'ai pas trouvé toute cette histoire de Covid-19 dérangeante. Grâce à la coopération avec Jef Brouwers, je suis moins gênée par les influences extérieures. Et grâce à Fernando Oliva, j'ai fait d'énormes progrès physiques. Dans certaines courses de la Coupe du monde, j'étais dans les trois premiers des temps au départ, c'est tout simplement absurde. Quand j'étais encore dans l'équipe allemande, on disait que je n'étais pas une bonne partante." La luge de Meylemans sera adaptée au cours de l'été prochain.
"La selle, la partie sur laquelle je m'allonge, n'est pas super bien adaptée à mon corps maintenant. On a découvert que je suis très souvent couché en biais. C'est pourquoi je suis presque constamment en train de m'adapter. Je ne peux pas me détendre sur les lignes droites et alors je perds probablement de la vitesse. C'est pourquoi nous allons construire une selle qui s'adapte parfaitement."
Aux Jeux Olympiques de Pyeongchang en 2018, Meylemans avait filé tête la première vers la 14e place. "Je ne suis vraiment plus l'athlète que j'étais il y a quatre ans. À Pékin, le défi mental pour moi est de ne pas sortir de mon "processus". À Pyeongchang, ça a un peu dérapé. J'étais très jeune à l'époque et j'étais impressionnée par tout. Cela n'arrivera pas maintenant. Si je parviens à rester concentrée et à donner le meilleur de moi-même, je vise au moins le top 8 à Pékin. Il n'est pas facile de viser les médailles, car nous n'avons pas les moyens financiers dont disposent les autres pays. Mais je suis encore l'une des plus jeunes participantes et j'ai encore un peu de temps. En fait, je n'atteindrai mon apogée qu'en 2026 à Milan et Cortina d'Ampezzo, j'aurai alors 29 ans."
Du 5 au 27 octobre, Meylemans testera la piste olympique au centre de glisse de Yanqing. "C'est super important. Cela ressemble à une très belle piste, mais elle n'est pas très technique", a déclaré Meylemans, qui préfère les pistes techniquement difficiles. "Le départ sera certainement important, et donc cela me convient. Il y a aussi un "carrousel", un élément que j'aime bien. Ce qui est également très positif, c'est que l'entraîneur de l'équipe nationale chinoise, Willi Schneider, fabrique ma luge. La piste est donc bien faite sur mesure pour mon type de luge. À Pyeongchang, ce n'était pas le cas, et je l'ai ressenti à ce moment-là. "
Belga