Au niveau national, Arturo Di Giacomo a été élu, à six reprises, meilleur arbitre par les joueurs, les entraîneurs et les journalistes. Au niveau européen, il a sifflé des compétitions renommées telles que les finales de jeunes en Europe, puis les Champions League (finales) et finalement au niveau international il a participé aux Championnats du Monde, à la World League, au Grand Prix, à la World Cup, …. Aujourd’hui, il a été sélectionné en tant qu’arbitre pour le tournoi de volley olympique: “Comme pour beaucoup d’athlètes, les Jeux Olympiques sont aussi pour moi un rêve qui devient une réalité.”
Arturo Di Giacomo aura 55 ans durant les Jeux Olympiques de Rio. Marié, père de trois grands enfants, il est administrateur délégué de sa société.
Dès son plus jeune âge, Arturo Di Giacomo avait le volley-ball dans le sang. Durant ses humanités, il jouait en nationale 2. Ensuite, il a suivi les cours d’entraîneur à l’ADEPS et devient entraîneur d’une équipe provinciale.
A l’âge de 21 ans, son club lui demande s’il est intéressé de suivre les cours d’arbitrage. Ce qu’il a fait, y prend goût et s’est consacré corps et âme à l’arbitrage pour lequel il atteint un haut niveau.
“Une carrière en tant qu’arbitre a été possible en premier lieu grâce au soutien de ma famille, mais a demandé un travail constant et beaucoup d’investissement. La pratique et la théorie sont toutes les deux très importantes et indissociables. Afin de pouvoir gérer toutes les situations de jeu, un arbitre doit être préparé physiquement et psychologiquement. Un arbitre est un ‘manager’ sur le terrain, il gère les joueurs sans oublier que ce sont les joueurs qui font le show.”
Quel effet cela fait-il d’être désigné pour arbitrer un tournoi olympique ? C’est ce que nous avons demandé à Arturo Di Giacomo.
“Bien sûr, je suis fier d’avoir été sélectionné. Cette désignation a pour moi deux objectifs: promouvoir le volley belge et réaliser une excellente performance.
Actuellement, le volley belge se trouve dans une spirale positive et est reconnu internationalement. C’est aussi pour cela que l’arbitrage belge international est très apprécié. L’un ne va pas sans l’autre. Ensuite, je tiens à remercier ma fédération pour son soutien à ma sélection pour les Jeux Olympiques et les réactions de mes collègues m’ont profondément touché.”
Dans toutes les fédérations sportives il y a un manque de jeunes arbitres. Les arbitres sont jugés tant sur le plan pratique que sur le plan théorique. Quelles sont les qualités auxquelles un arbitre doit satisfaire?
“Un bon arbitre doit pouvoir gérer les situations de jeu et prendre les bonnes décisions dans un esprit de parité et d’intégrité, il doit constamment se poser des questions.
De la part d’un arbitre, ont attend une connaissance profonde des règles et des procédures, il doit pouvoir réagir sous pression, bien communiquer, bien juger, avoir une bonne appréciation du jeu. Mais un bon comportement avec les joueurs et les entraîneurs, un comportement positif et un charisme sont tout aussi importants.”
La Commission ‘Officials’ du COIB
« À ce jour, 11 ‘officiels’ belges entrent en ligne de compte pour les JO de Rio » nous dit Sven Serré, le président de la commission ‘Officials’ du COIB. Arturo Di Giacomo et Laurine Delforge, jeune arbitre de Hockey, dont nous avons fait récemment l’interview en font partie.