Depuis plusieurs semaines, la population belge est confinée chez elle en raison de la pandémie du Covid-19. C’est également le cas pour les athlètes de haut niveau du Team Belgium. Nous avons voulu prendre des nouvelles de nos athlètes, qui continuent tant bien que mal de s’entraîner.
Dans cet épisode nous prenons des nouvelles de Camille Laus. Elle participera aux Jeux Olympiques de Tokyo avec les Belgian Cheetahs (relais 4x400m).
Après six semaines de confinement et l’annulation progressive de l’ensemble des compétitions nationales et internationales, Camille Laus essaie de garder le moral. "Je vais bien, j’ai la chance d’être en bonne santé et que mon entourage le soit aussi. Je garde le moral, ce qui est le plus difficile en ce moment c’est de garder une certaine motivation à l’entraînement."
Camille a tout de même l’opportunité de s’entraîner cinq fois par semaine. "La charge d’entraînement a été allégée étant donné que nous ne savons pas trop dans quelle direction aller. Maintenant que tous les championnats internationaux ont été annulés ou reportés, nous devons discuter avec le coach pour voir comment planifier le reste de la saison."
Le positif, Camille essaie aussi de le voir dans le report des JO : "J’aurais préféré que le plan se déroule comme prévu, à savoir les JO en 2020, mais je pense qu’une année supplémentaire d’entraînement pourra m’aider à être plus forte physiquement."
Pendant ce confinement, la compétition lui manque, mais également les contacts avec sa famille et ses amis. "Je garde beaucoup de contact avec ma famille et mes amies par téléphone. Je vois aussi quelques athlètes à Louvain-La-Neuve lorsque je m’entraîne, mais on fait évidemment toujours attention à garder nos distances." Et avec les Cheetahs, "on communique régulièrement via un groupe WhatsApp. On s’amuse à se lancer quelques défis, c’est chouette."
Alors qu’elle vit le confinement avec Kévin Borlée, son compagnon, et leur chien Winston, Camille en profite pour faire ce qu’elle n’a jamais le temps de faire. "Pendant mon temps libre je prends plus de temps pour cuisiner. J’en ai aussi profité pour faire du tri et du rangement dans l’appartement. J’aide aussi mon papa sur différents projets. Les journées passent finalement assez vite étant donné que je suis déjà toute la matinée à l’entraînement."
Les leçons de cette situation sont assez simple à tirer pour l’athlète : "Il faut apprécier davantage les choses qui peuvent paraître parfois normales comme la bonne santé, le plaisir d’un restaurant ou d’une soirée entre amis."