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À 24 ans, Lucas Henveaux, extraverti et engagé, cherche à tisser des liens avec les athlètes de toutes disciplines, tout en profitant de l'opportunité que lui offre son deuxième stage à Belek. Avec une vision claire pour l'avenir, il se prépare à de nouveaux défis, tout en gardant en tête les Jeux de Los Angeles 2028.

« Je suis de nature extravertie », a confié le jeune Henveaux, âgé de 24 ans. « Je parle les trois langues et j'essaie de rassembler tout le monde : les athlètes de toutes les disciplines, les entraîneurs et le staff. Par exemple, les nageurs ont beaucoup passé de temps avec la délégation d'athlétisme et les rameurs. »

Pour son deuxième voyage à Belek, Lucas Henveaux note la différence entre le rendez-vous de l'année dernière, en préparation pour les Jeux de Paris, et celui de cette année, dans une ambiance plus détendue, est particulièrement frappante. « Aux Jeux, je ne connaissais pas beaucoup de monde après le stage 2023. Ici, je me suis donné pour objectif de m'intégrer, d'être engagé, passer du temps avec d'autres athlètes. » L'interdisciplinarité qui caractérise le stage apporte de la variété. « On s'entraîne toujours dur et bien, mais on n'a pas peur à cette période de participer à des activités qui auraient été exclues l'année dernière », comme l'initiation au flag football ou le concours culinaire organisés dimanche.

Le stage est également l'occasion de revenir sur les Jeux, où Henveaux a été éliminé dès les séries du 400 mètres libre, sa distance préférée, avant de se ressaisir. « J'étais très déçu de ma performance sur le 400 mètres, où je m'attendais à atteindre la finale. Ce n'était pas bon et difficile à digérer, mais la présence de mon père, qui est aussi mon entraîneur, m'a permis de tourner la page rapidement. Ça s'est mieux passé ensuite et j'ai même battu des records belges sur le 200 et le 800 mètres », a expliqué Henveaux, qui a aussi atteint la demi-finale du 200 mètres.

« Je ne me définis pas par les performances. Je nage parce que j'aime ça et parce que j'aime m'améliorer. Il me reste quatre ans pour progresser sur différents aspects, ce qui est assez excitant », a-t-il annoncé en vue de Los Angeles 2028.

La perspective est lointaine, et « il est presque impossible de s'y projeter sur le plan de la natation pure », a avoué Lucas Henveaux. « Penser à juillet 2028 est difficile, mais j'apprécie qu'on en parle déjà et qu'on nous donne des informations concernant les stades ou les lieux d'entraînement. »

À plus court terme, Lucas Henveaux a ajusté son programme pour participer aux Championnats du monde de natation en petit bassin (du 10 au 15 décembre à Budapest), lui qui s'est récemment qualifié à l'occasion des championnats de Belgique. « Je suis actuellement bien classé au niveau mondial. C'était difficile de dire non, car il y a une chance d'atteindre la finale et je me sens en forme », a-t-il déclaré.

Il y a aussi les Championnats du monde à Singapour, du 11 juillet au 3 août 2025, que Henveaux a déjà inscrit en priorité dans son agenda. « C'est l'objectif principal de la saison. Je veux faire aussi bien qu'à Doha », ce qui signifie une place dans le top 5 sur le 400 mètres libre. Il souhaite aussi nager le 200 mètres libre (« individuellement et pour une possible relais »), ainsi que le 200 mètres 4 nages, sa distance préférée. Cela au détriment du 800 mètres.

Belga