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À l'instar de celui des Jeux Olympiques, le programme des Jeux Mondiaux ne cesse d'évoluer pour faire la part belle à l'innovation et attirer des nouveaux pratiquants. Parmi les nouvelles disciplines qui verront le jour à Birmingham, à l'occasion de la 11e édition des "World Games", figure un sport aérien : la course de drone.  Maximilien Pellichero, y prendra part grâce à sa 13e place au classement mondial.

Version 2.0 de l'aéromodélisme (le pilotage de maquette d'avion), le drone n'est plus à présenter tant son utilisation dans divers domaines civils et militaires s'est diversifiée. L'usage sportif n'est pas le plus connu.

"Le drone de compétition, que l'on construit soi-même, va extrêmement rapidement, jusqu'à 200 km/h en vitesse de pointe et passe de 0 à 100 km/h en moins d'une seconde, soit une accélération encore plus rapide qu'une Formule 1", explique le triple champion de Belgique en titre à 19 ans. "Il faut donc avoir de très bons réflexes."

 "La compétition consiste à effectuer un circuit le plus vite possible, à passer au travers d'arceaux ("gates") sous peine de pénalité de temps. Chaque manche, en général trois tours, qui dure entre une minute et une minute vingt, se déroule à quatre concurrents. Seuls les deux premiers se qualifient pour la suivante."

Les drones étant dotés de caméra embarquées, le pilote dirige son engin non pas à vue mais avec grâce à des lunettes qui permettent de s'imaginer à bord du drone.

A l'heure où les e-sports (les sports via les consoles de jeux vidéo) connaissent un immense succès, la course de drone constitue un bon compromis entre le virtuel et la réalité. Jamais sans doute, le terme de "jeux" ne s'est justifié davantage dans une compétition sportive multisports.