Le biathlète Michael Rösch a remporté l’or olympique pour l’Allemagne avec la course-relais 4 x 7,5 km aux Jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006. Il a obtenu la nationalité belge début 2014. Michael Rösch espère engranger des victoires, pour notre pays cette fois, en biathlon. Entretien.
Michael Rösch a fait ses premiers pas de biathlète à six ans. En digne fils du double médaillé olympique Eberhard Rösch, Michael avait le biathlon dans le sang. «Mon père a été médaillé olympique et je voulais lui ressembler! En plus, dans la petite ville où j’habitais c’était le biathlon … ou rien».
Le biathlon est un sport qui combine deux disciplines : le ski de fond et le tir à la carabine. Les athlètes parcourent une certaine distance avec la carabine sur le dos puis effectuent des tirs sur une cible. L’épreuve de tir s’effectue de deux manières : couché sur le ventre ou debout. Le temps de parcours en ski de fond et la précision des tirs déterminent le classement final.
«La combinaison de ces deux disciplines différentes font que le biathlon est pour moi absolument fascinant. Pour le tir il faut être calme et précis alors que pour le ski, c’est une montée d’adrénaline et il faut être rapide. Chaque course est imprévisible. Tout peut changer rapidement, vous pouvez gagner la course un jour et terminer 60ème un autre.
Lors des Jeux Olympiques d’hiver, il y a 11 épreuves de biathlon : 5 féminines, 5 masculines et 1 mixte. «Quand je suis en forme je commence par le sprint (10 km) puis la poursuite (12.5 km) pour terminer par l’individuel (20 km) ! Pour la mass start seuls les 30 meilleurs athlètes mondiaux peuvent participer».
Sous le charme des Jeux Olympiques
Tout comme beaucoup d’athlètes, Michael Rösch est lui aussi sous le charme des Jeux Olympiques, le plus grand évènement sportif mondial. «Les Jeux Olympiques ont un tel panache que tous les athlètes du monde se rassemblent et se battent pour le rêve olympique. Je veux faire ma meilleure prestation à PyeongChang. J’espère un top 6 mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve».
Si son programme le lui permet, Michael Rösch aimerait aller voir le plus de compétitions possible. «J’aimerais voir tant de sports … si mon planning le permet j’irai certainement voir la finale de hockey sur glace. Mais cela va dépendre du calendrier des compétitions».
Son plus beau moment sportif
«Ma médaille d’or aux Jeux Olympiques d’hiver de Turin en 2006 !».
Sa plus grande déception
« Ne pas avoir pu me qualifier pour les Jeux Olympiques d’hiver à Vancouver en 2010.»