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La première round a malheureusement marqué la fin de ces Jeux Olympiques pour Toma Nikiforov. Lors du premier tour à la Champs-de-Mars Arena, notre compatriote s’est incliné après trois pénalités face au Kazakh Nurlykhan Sharkhan, qui est classé juste en dessous de lui dans le classement mondial. Nous avons ressenti la déception du résultat chez Nikiforov. 

Dès le début, il était clair que le combat serait difficile. Nikiforov a d'abord semblé avoir obtenu un waza-ari, mais cette décision a été annulée par le jury. Le judoka de 31 ans a accumulé les pénalités et, après 3 minutes et 52 secondes, un troisième shido pour comportement antisportif lui a été fatale. 

Une décision arbitrale que Nikiforov a eu du mal à accepter : « Nous ne comprenons plus rien et sommes dégoûtés » a avoué Nikiforov très déçu après le combat. « C'est comme un employé qui est licencié parce que son patron ne le supporte plus. Et je ne suis pas le seul à le dire. Je ne comprends pas. Tout est entre les mains de personnes que nous ne voyons pas, qui ne sont même pas visibles à la télévision. L'arbitre sur le tatami n'est rien de plus qu'une marionnette, il a des oreillettes et on lui murmure tout. Ce n'est pas bon pour le sport. La spontanéité a totalement disparu. Nous voyons de moins en moins de beaux ippons. Il pleut des pénalités. Souvent, ce sont des décisions incompréhensibles. Laissez-nous simplement nous battre, c'est pourquoi nous sommes ici après tout. Quand je suis sorti du tatami, tout le monde sifflait car personne ne comprenait ce qui se passait. À cause de ces décisions arbitrales, ce n'est souvent pas le plus fort qui gagne, ce qui va à l'encontre de l'esprit du judo. » 

Pour Nikiforov, il s'agissait de ses troisièmes Jeux Olympiques à Paris. Lors des Jeux de Rio et de Tokyo, le judoka avait également vu ses chances de médailles se terminer en huitième de finale. Cette fois encore, il était venu avec une grande ambition pour les Jeux de Paris 2024. Le Bruxellois a déjà remporté des médailles dans chaque grand championnat, sauf aux Jeux Olympiques. « Los Angeles semble encore loin, mais j'ai déjà hâte d'y être. Mais vu mon âge, cela devient de plus en plus difficile pour une carrière de judoka. De plus, j'ai déjà été opéré neuf fois. Je fais tout pour mon sport, mais maintenant je vais surtout passer du temps avec ma famille. » 

 

Belga