Robin Vanderbemden a effectué samedi au Brussels Grand Prix son retour sur piste, plus d'un mois après les World Relays de Chorzow qu'il a disputés avec les Belgian Tornados. Le sprinter de Seraing, qui vise la qualification olympique sur 200 mètres individuels et dans le relais 4 x 400 mètres, a réalisé un chrono de 21.13 à Bruxelles, un temps qu'il a estimé décevant. Il souffre depuis les "World Relays" d'une douleur à la hanche gauche qui prend beaucoup de temps à disparaître.
"Je souffre de problèmes à la hanche gauche", a expliqué Robin Vanderbemden. "J'ai passé plusieurs examens et on pense que le fémur est un peu descendu dans la cavité au niveau de la hanche. Le cartilage est touché et cela crée de l'inflammation un peu partout dans le bassin. J'ai reçu une injection mais les médecins m'ont dit qu'il faudra du temps pour être complètement débarrassé du problème. Cela ne m'empêche pas de courir. Le problème a commencé avant les relais mondiaux. J'ai passé un mois sans trop m'entraîner. J'ai ensuite pu refaire quelques déboulés pendant quelques jours et j'ai recommencé à courir normalement il y a une semaine. Je me suis donc présenté sur ce 200 mètres au Brussels Grand Prix avec un semaine d'entraînement seulement."
Vanderbemden a signé le meilleur temps du jour sur 200 mètres, 21.13, un chrono qu'il a toutefois estimé décevant. "Je voulais viser 21.00 et je suis donc un peu déçu. J'espère pouvoir courir en 20.80 à la Coupe d'Europe par équipes (19-20/06, ndlr) et 20.60 aux championnats nationaux. En courant de la sorte, je pourrais garantir mon statut au ranking mondial sur 200 mètres et viser aux JO où je combinerais avec le relais 4 x 400 mètres. Le problème du ranking mondial est que je me retrouve obligé de ne courir que sur 200 mètres. Je n'ai pas le temps de prendre du repos et je dois donc courir sur la fatigue et la douleur, mais je n'ai pas le choix."
Belga