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Le cri de Sam Maes était audible lorsque le skieur belge, pourtant à quelques mètres de l'arrivée, a commis l'irréparable dans la première manche du slalom géant de ski alpin aux Jeux Olympiques de Pékin, dimanche en Chine. "C'est douloureux", a-t-il avoué au Centre national de ski alpin de Yanqing.

Pour la première fois depuis le début des JO, il a neigé sur le domaine de Yanqing, rendant notamment les conditions de visibilité plus compliquées sur les pentes de la piste "The Rock".

 "Ça craint. Vous vous battez jusque tout en bas dans des conditions compliquées, le tout de retour de blessure", a pesté celui qui s'est déchiré les ligaments croisés du genou droit en janvier 2021. "J'ai quand même bien skié je crois, même si j'aurais pu prendre un peu plus de risques. Avec cette visibilité délicate, c'était difficile pour moi d'aller chercher les dix derniers pour cent. Comme on ne voit pas très loin, le risque est de devenir trop passif, il faut absolument éviter ça."

"Il y avait un peu de neige plus molle à certains endroits mais la piste est vraiment de très bonne facture", a ajouté celui qui réside en Autriche depuis l'âge de deux ans. "C'est plus glacé que ce à quoi nous nous attendions. Les pistes d'entraînement étaient un peu plus agressives mais nous avons pu adapter notre matériel à temps. J'avais donc beaucoup d'adhérence et je me sentais bien sur mes skis. J'ai commis une stupide faute. Je m'en excuse auprès de toutes les personnes qui se sont levées à la maison pour me regarder."

Classé 20e au dernier intermédiaire avant sa faute, Sam Maes avait la possibilité de signer un bon résultat. "Je vois des skieurs classés dans le top 15 (comme l'Andorran Joan Verdu, 13e, ndlr) que je devance en Coupe du monde. Cela fait d'autant plus mal. Quand on voit le nombre d'abandons, un top 10 était possible. J'ai vraiment envie de rectifier le tir dans le slalom, même si ce n'est pas là que je suis le plus fort", a ponctué Sam Maes, 32e du géant aux JO de Pyeongchang en 2018.

Belga